Je me suis rendue compte que je ne vous avais pas encore parler d'une pépite de newsletter.
Je n'aime pas les newsletters, je m'y inscrit pour avoir des réductions ou pour tenter de gagner quelque chose sinon, je ne m'inscrit que très très rarement.
C'est ce qui c'est passé avec le site tricotin.com.
J'ai tout d'abord suivi ce site parce qu'il proposait des concours pour gagner du matériel pour tout ce qui était art du fil.
Et puis j'ai lâché très vite les concours mais j'attends toujours avec impatience leur gazette!
Pourquoi?
Parce qu'ils possèdent une banque de partage de modèles de tricot et de crochet.
Mais surtout parce qu'ils font des articles de dingue sur des artistes du monde entier! Je peux ainsi découvrir des talents, parfois inestimables, provenant de la Terre entière!
C'est simplement fabuleux que de pouvoir découvrir des trésors de technique de fabrication parfois ancestrale parfois modifiée. Il y en a pour tous les goûts.
J'ai même fait s'abonner mon papa!
J'apprends des tas de chose : un article était consacré au cancer du sein, des tricoteuses bénévoles tricotent des seins en laine pour les femmes qui ne peuvent bénéficier de chirurgie reconstructive!
Ça leur donne une alternative aux prothèse trop lourdes et inconfortables proposées habituellement.
Je vous mets un de leurs articles sur un ensemble d'effets personnels retrouvé en mer :
C'est une véritable capsule temporelle qui a surgit des fonds de la mer, près de l'ile néerlandaise de Texel, sous la forme d'un ballot.
Située aux Pays- bas, au nord d'Amsterdam, l'île se trouve
sur la sorte d'autoroute maritime qu'est la Mer des Wadden dont le sol
marin côtier est jonché d'épaves.
La politique archéologique locale impose de ne toucher qu'aux éléments qui refont surface ou qui risquent d'être emportés ou irrémédiablement endommagés, et de laisser enfouis dans le sable les trésors qui ont décidé d'y rester cachés.
En 2014, un ballot
ficelé a été vu près de la calle d'une épave sombrée au début du XVIIe
siècle. Les plongeurs du club de plongée local qui sont venus le
prélever du site ne se doutaient pas qu'il s'agissait d'une des plus
grandes découvertes de l'archéologie textile faites en Europe.
En effet, en
ouvrant les liens qui on gardé ce précieux contenu dans un état
extraordinaire, les chercheurs ont trouvé une magnifique robe de soie
damassée, un sac de velours brodé d'argent où était glissé un peigne
(pour les poux) qui a l'air d'être en bois mais est en réalité fait de
corne de boeuf, de très délicats bas de soie, des corsages aux liserés
d'argent, des pommes de senteur,
sortes de petites boules ajourées contenant des herbes aromatiques pour
parfumer sa tenue et supporter aussi les mauvaises odeurs extérieures
et enfin un vase italien de toute beauté. Non loin du paquet, des
reliures de livres en cuire dont l'une portant les armes des Stuart.
L'équipe
d'archéologues constituée notamment du Dr Helmers Helmer (Université
d'Amsterdam) et du Dr Nadine Akkerman (Université de Leiden) s'est donc
lancée dans un travail de détective pour trouver à quelle dame de
l'aristocratie, manifestement proche de la famille Stuart, régnant alors
sur l'Angleterre, pouvait appartenir ce trésor. Nous avons suivi cette
aventure et il y a quelques jours, le résultat a été publié.
Les principaux indices étaient la robe bien sûr, qui ressemble étonnamment à cette robe rouge du
tableau de William Larkin représentant la comtesse Catherine Howard; il
y a aussi le trois-mâts, le "Palmhoutwrak" et sa datation; puis le
livre aux armes des Stuart; et enfin le contexte historique de cette
époque : la guerre civile au cours de laquelle le roi Charles Ier
d'Angleterre (1600-1649) fut tué par le Parlement.
Ces éléments ont permis de découvrir que la dame n'était autre que Jean Ker, comtesse de Roxburghe, née Drummond,descendante de Robert II Stewart roi d'Ecosse et gouvernante de la jeune Mary Stuart.
Et c'est avec beaucoup d'émotion qu'on regarde sa pochette de velours et son peigne avec ses égratignures dues à l'usage et au temps, ses bas, et cette robe qui a du être si majestueuse avec son faux col et son motif floral et ses dentelles.
L'histoire de dit pas si elle est morte noyée ou a été secourue...
Il reste désormais
un travail énorme d'identification des tissus, de leur provenance qui
sera découverte par comparaison de la technique de tissage, des motifs
de fleur et animaux (très exotiques semble-t-il) et enfin du fil de
soie.
Intéressant non?
Si il y a bien une newsletter a recevoir dans sa boîte régulièrement, c'est celle-là!!!
NB : Le site est bien fait lui aussi, il possède tout le matériel dont on pourrait avoir besoin suivant son activité textile.
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